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Le m-commerce, une révolution à ne pas manquer !
Selon les derniers résultats de l'Observatoire du Consommateur Connecté, présentés par Médiamétrie//NetRatings et la FEVAD (Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance), le nombre de e-consommateurs en France a encore progressé de 3,7 %, passant de 34,7 millions en 2015 à 36 millions en 2016. Les transactions, s’élevant à 17,4 milliards d’euros, ont quant à elles progressées de 15 %, même si le montant du panier moyen tend à baisser légèrement (-5 %).
Le top 4 des secteurs privilégiés pour ces achats en ligne reste l’habillement, les voyages, les produits culturels et les produits beauté / santé.
Le e-commerce poursuit donc sa fulgurante ascension, tiré par le m-commerce
En effet, 27 % des ventes en lignes se font sur mobiles, soit 38 % de plus qu’il y a un an. En 2015, c’étaient déjà près de 40 % des acheteurs en ligne qui avaient effectué au moins un achat via leur Smartphone.
En volume de transactions, le m-commerce français représentait 7 milliards d’euros en 2015, soit une progression de près de 100 % par rapport à 2014 (3,7 milliards d’euros) !
La dépense annuelle moyenne d’un acheteur français sur son Smartphone ou sa tablette est de 522 €, ce qui reste en retrait par rapport au Royaume Uni (732 €) ou à l’Allemagne (659 €).
Pour 2017, la croissance des ventes sur mobiles pourrait être de l’ordre de 31 %, soit une progression 200 % plus forte que celle du e-commerce !
Les raisons et enjeux de ce phénomène
- La 1ère raison de cette progression est évidemment la généralisation de l’usage du téléphone mobile, avec un taux d’équipement qui ne cesse de progresser : aujourd’hui 60 % des français possèdent un mobile connecté à internet.
- La 2nde est la créativité des entreprises du secteur du commerce en ligne qui ne cessent d’innover et proposent des applications toujours plus séduisantes et ergonomiques. Tant qu’aujourd’hui, les transformations en achat sont 3 fois plus nombreuses à partir d’une application mobile que via un navigateur internet.
La réussite de ces applications repose sur la personnalisation de l’expérience digitale du client. De plus en plus de services lui sont ainsi proposés via le mobile: informations produits de qualité, sélection personnalisée, comparateur de prix, géolocalisation, paiement en ligne, promotion, m-coupon, …
Les places de marché ou marketplace, qui mettent en relation les acheteurs avec un nombre important de commerces en ligne et facilitent ainsi leur choix, jouent également un rôle majeur dans le développement du m commerce, et plus largement du e-commerce.
Enfin, les commentaires et échanges entre les clients via ces plateformes, les réseaux sociaux ou autres communautés, et leur impact sur la (e)-réputation des enseignes et des produits, sont en train de devenir un des points cruciaux d’une stratégie marketing réussie.
L'adaptation nécessaire de l'artisanat
L’entreprise artisanale ne peut pas échapper à cette tendance de fond de la relation client. Elle doit donc s’adapter : présence sur les réseaux sociaux, promotion digitale des savoir-faire et des produits, commande en ligne, fidélisation, … Tous les secteurs d’activité peuvent être concernés : du boucher qui proposera une commande en ligne puis une livraison à domicile, aux ferronniers d’art qui valorisera son savoir-faire en ligne, à l’électricien qui apparaitra sur une application permettant de géolocaliser un artisan de proximité, en passant par un salon de coiffure qui communiquera sur Facebook avec des photos « avant-après »…
Un peu, beaucoup, passionnément… la digitalisation doit faire partie intégrante de la stratégie commerciale d’une TPE.
Une complémentarité entre le digital et le contact réel
Le mobile est donc en train de révolutionner le commerce, mais pas seulement pour les achats en ligne. Il permet de faire tomber les frontières entre internet et les points de vente physique.
53 % des « mobinautes » ont ainsi déjà utilisé leur mobile en magasin, 23 % pour comparer les prix, 20 % pour photographier des articles.
De même, un acheteur en ligne sur deux, s’est rendu au préalable dans un point de vente, et à l’inverse 70 % des acheteurs en magasin se renseignent sur internet en amont.
La consommation d’aujourd’hui est cross canal, c’est à dire que le client peut passer d’un support à l’autre dans le même processus d’achat, il faut donc jouer sur la complémentarité des outils et des expériences clients.
Ainsi l’avenir est certainement au phygital, la rencontre du physique et du digital, où le consommateur revient dans le magasin, tout en profitant des atouts du monde digital !
A suivre!
L'équipe Avisé
Sources : Le Nouvel économiste, 08/09/2016
Boursier, 13/09/2016
Idboox, 12/09/2016
ITespresso, 12/09/2016
Fevad, 12/09/2016
Services mobiles, 12/09/2016
Isa conso,15/09/2016
Isa conso, 05/02/2016
Crédit photo : Stocksnap
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