Vous êtes ici
Compte pénibilité : 6 des 10 facteurs de risques seront finalement pris en compte au 1er juillet 2016, au lieu du 1er janvier 2016
La loi du 20 janvier 2014 prévoit l’établissement du compte pénibilité pour les salariés du secteur privé dont l’emploi comporte un ou plusieurs facteurs de pénibilité. Ce compte, une fois établi, donne la possibilité aux salariés concernés de faire valoir, selon les cas, une demande de formation pour se réorienter vers un autre métier, de travailler à temps partiel, de partir en retraite plus tôt.
A ce jour, 10 facteurs de risques ont été identifiés. Parmi eux, 4 ont été reconnus au 1er janvier 2015 : le travail répétitif, le travail en milieu hyperbare, le travail en équipes successives alternantes et le travail de nuit.
Les 6 autres facteurs sont les postures pénibles, les manutentions manuelles de charges, l'utilisation d'agents chimiques, les vibrations mécaniques, les températures extrêmes, le bruit. Ils devaient être pris en compte au 1er juillet 2016, au lieu du 1er janvier 2016. Néanmoins ils seront comptabilisés pour une année pleine.
Ces nouvelles mesures ont été décidées pour tendre vers une simplication de la mise en place de ce compte pénibilité grâce à l'élaboration d’un référentiel de branche. Il permettra à l’employeur de se soustraire à l’obligation d’accomplir des mesures individuelles pour ses salariés. A cela s’ajoute la révision des seuils de certains facteurs de pénibilité.
Le compte pénibilité en bref :
- Vous êtes salarié ? Téléchargez ici votre mémo
- Vous êtes employeur ? Téléchargez ici votre mémo
Sources : Direction de l’information légale et administrative de l'Etat, 26/05/2015
Ca peut aussi
vous intéresser
- Prévenir les maladies professionnelles de la peau
- Coronavirus : penser à réactualiser le Document Unique (DUER)
- L'économie du bonheur
- Coronavirus : des fiches conseils par métiers
- Circulation routière : 1ère cause de mortalité au travail
- Coronavirus : ouverture d’une plateforme en ligne de vente de masques pour les artisans et les TPE