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Les carrossiers bombent le torse, malgré une baisse d’activité
La Fédération Française de Carrosserie (FFC) a publié un baromètre des activités de carrosserie et de réparation à l’issue du premier trimestre de l’année 2016. Cette étude a été menée à partir d’une enquête réalisée par le cabinet GiPA. Elle révèle une baisse de 2 % du chiffre d’affaires et du flux client chez les carrossiers. En même temps, la FFC s’est associée à la Fédération française des Véhicules d’Epoque (FFVE) afin d’inscrire la carrosserie française au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Une baisse d'activité dans tous les domaines
Pour mener à bien cette étude, la FFC a interrogé 400 professionnels par l’intermédiaire de la GiPA, dont 100 concessionnaires, 100 agents agréés et 200 carrossiers indépendants. Il en résulte une baisse d’activité dans les trois principaux domaines liés à la réparation-collision, au cours du premier trimestre 2016 :
- Le bris de glaces a enregistré la plus forte chute, avec 43 % des carrossiers indépendants qui déclarent avoir constaté un recul de cette activité, contre 40 % sur l’ensemble du panel
- Le remplacement de pièces de carrosserie régresse selon 33 % des carrossiers interrogés
- L’activité de peinture affiche une variation à la baisse pour 28 % des carrossiers
Cependant, 17 % des professionnels interrogés indiquent une hausse de l’activité liée à l’assurance, contre 10 % au premier trimestre de l’année 2015. Ce chiffre s’élève à 20 % pour les carrossiers indépendants, alors qu’il est de 16 % pour les concessionnaires et 14 % pour les agents agréés.
La confiance au rendez-vous malgré tout
Malgré des résultats décevants, 69 % des ateliers demeurent confiants quant à leur activité pour les trois prochains mois. Ils sont 71 % dans ce cas parmi les indépendants, mais 8 % d’entre eux se disent très inquiets. En comparaison, seulement 4 % des concessionnaires et 5 % des agents agréés sont aussi pessimistes.
Enfin, 13 % des professionnels sollicités par la FFC comptent investir dans du matériel dans les trois prochains mois, à hauteur de 18 100 € en moyenne.
La carrosserie française au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ?
La FFC s’est également associée à la FFVE pour faire figurer la carrosserie française au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Dans le cadre de « l’Année du Patrimoine Automobile Mondial », organisée par la Fédération Internationale des Véhicules Anciens (FIVA) en 2016, la FFVE a décidé de porter le dossier auprès du ministère de la Culture, pour entreprendre les démarches auprès de l’organisation onusienne. Elle entend bien rendre leurs lettres de noblesse aux prestigieuses marques de la grande carrosserie française des années 1920 aux années 1970, telles que Bugatti, Hispano-Suiza ou encore Delahaye. Les véhicules en question étaient souvent habillés à l’unité, par opposition au modèle américain de production en série qui a fini par s’imposer. Pour la FFC, il s’agit de valoriser et de faire connaître la filière et les métiers de la carrosserie.
L’équipe Avisé
Sources : Après-Vente-Auto.com, 23/06/2016
L’Argus, 23/06/2016
Décision Atelier, 24/06/2016
Auto Infos, 23/06/2016
FFC, 24/06/2016
CCFA, 24/06/2016
Le Figaro.fr, 16/12/2013
Crédit photo : Pixabay
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